Un différend naît entre deux parties, des tensions apparaissent, le dialogue devient de plus en plus difficile et le conflit s'enclenche.
Malgré toute la bonne volonté, les efforts et l'énergie dépensée de part et d’autre, les blocages persistent. Même pour une affaire que l'on pensait déjà réglée, la mésentente peut
réapparaitre.
Alors chacun invoque la mauvaise foi ou la mauvaise volonté de l’autre, son caractère borné ou négatif et le fossé se creuse.
Les parties en viennent à un rapport de force. Ne parvenant à convaincre l’autre qu’elle a tort, chacune déploie toute son énergie pour dominer l’autre et la contraindre à sa solution.
Personne ne
voulant céder, chacune des parties, ne doutant pas de son bon droit, se
retourne vers son avocat pour lancer une procédure judiciaire.
En
s’adressant à un Juge, les parties partagent toutes deux la certitude
d'avoir raison. Il s'ensuit alors une bataille juridique longue,
couteuse et souvent incompréhensible car la justice est une
affaire de spécialistes.
Les avocats
des deux parties, en bons professionnels, font bien leur travail, usant
d’arguments aussi pertinents l'un que l'autre. L’issue du procès est donc incertaine et va, sans aucun doute, infirmer la certitude de gagner
de l’une des parties. Cette dernière, ayant perdu, ne se privera pas de
faire "appel", prolongeant ainsi, une nouvelle fois
l'incertitude de la décision finale.
Par ailleurs, une procédure judiciaire est source de souffrance psychologique ; elle ne désarme pas la puissance destructrice du conflit ; même lorsqu'elle aboutit, elle tranche le conflit mais ne "l'éteint pas" dans la tête des protagonistes.
Une approche alternative : la médiation profesionnelle